Départ de Niamey....
Escales à Ouaga, Cotonou...
Puis enfin Lomé, Togo.
Chaleur moite et prenante, sueur permanente, corps qui colle.
Cette ville....
Ville en forme de tout, en émulsion frénétique, en tableaux humain profonds et attachants, toujours cette beauté viscérale qui te colle aux tripes comme le sable à ta peau ruisselante.
Au petit matin, face au regard brulé par le soleil de l'afrique, l'océan et ses rouleaux bruyants où viennent se hisser hors de l'eau des filets de pêche, à bout de bras ébènes.
Ebene. Ce n'est pas noir, non, c'est encore plus lumineux... Ebene.
Pendant ce temps, comme caché au fond de frigos réglés trop froid, sans doute du fait de la climatisation abusive, des compatriotes fromages blancs se gèle l'exotisme à la française.
L'exotisme à la française, c'est une panoplie complète de chauvinisme mal adapté au milieu naturel local, et ça grince, ça oui, ça grince...
la méthode est simple, tu gardes tous les avantages, comme le soleil , les belles plages, la vie pas chère, et tu les laisses se faire emballer par ce que ton esprit français ne veut surtout pas lacher ici, à savoir, la bouffe (rien de vaut un bon gigot bon sang ..) la musique (entendre Garou meugler au bord de mer ça fait drôle) et surtout le sentiment d'appartenir à une culture sublime qui sait tout et mieux que tout le monde...
A ce moment là apparaissent au loin des paradis pour fromages blancs, qui laissent pantois et songeur... de quoi faire plein de belles photos pour les premières pages de marie claire déco...
l'image de la France ici me pose beaucoup de problèmes, c'est compliqué... très... trop?
d'autres blancs, eux, se penchent sur ce continent avec bienveillance et modestie, nous en croisons plein, aussi, rassure toi.
je me penche moi sur les fromages blancs, et dubitatif, je cherche la date de péremption...
Escales à Ouaga, Cotonou...
Puis enfin Lomé, Togo.
Chaleur moite et prenante, sueur permanente, corps qui colle.
Cette ville....
Ville en forme de tout, en émulsion frénétique, en tableaux humain profonds et attachants, toujours cette beauté viscérale qui te colle aux tripes comme le sable à ta peau ruisselante.
Au petit matin, face au regard brulé par le soleil de l'afrique, l'océan et ses rouleaux bruyants où viennent se hisser hors de l'eau des filets de pêche, à bout de bras ébènes.
Ebene. Ce n'est pas noir, non, c'est encore plus lumineux... Ebene.
Pendant ce temps, comme caché au fond de frigos réglés trop froid, sans doute du fait de la climatisation abusive, des compatriotes fromages blancs se gèle l'exotisme à la française.
L'exotisme à la française, c'est une panoplie complète de chauvinisme mal adapté au milieu naturel local, et ça grince, ça oui, ça grince...
la méthode est simple, tu gardes tous les avantages, comme le soleil , les belles plages, la vie pas chère, et tu les laisses se faire emballer par ce que ton esprit français ne veut surtout pas lacher ici, à savoir, la bouffe (rien de vaut un bon gigot bon sang ..) la musique (entendre Garou meugler au bord de mer ça fait drôle) et surtout le sentiment d'appartenir à une culture sublime qui sait tout et mieux que tout le monde...
A ce moment là apparaissent au loin des paradis pour fromages blancs, qui laissent pantois et songeur... de quoi faire plein de belles photos pour les premières pages de marie claire déco...
l'image de la France ici me pose beaucoup de problèmes, c'est compliqué... très... trop?
d'autres blancs, eux, se penchent sur ce continent avec bienveillance et modestie, nous en croisons plein, aussi, rassure toi.
je me penche moi sur les fromages blancs, et dubitatif, je cherche la date de péremption...
Texte : Fab
Photos : Claire
Photos : Claire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire